Naufrage collectif...

Aguessac prend l'avantage rapidement dès la 4eme mn avec un corner où brice sort, se fait légèrement bousculé en l'air par le 7 et le 4 frappe fort dans cette offrande qui lui est donnée. Le match trouve un équilibre assez rapidement où bezonnes fait jeu équivalent voire mieux, de bonnes actions venues de rachad en débordement avec 2 centres en retrait dont un que philou reprend du droit mais pas assez appuyé. L'activité côté droit de guibz avec paul est appréciable. Ce qui l'est moins et qui va coûter 2 buts ce sont des fautes d'inattention dont l'équipe est coupable sur des longs ballons adverses, un ballon en retrait de guibz que le 11 avait anticipé, dribblant brice il marque facilement, puis un ballon perdu par martin en position de relanceur débouche sur un festival côté gauche du 8 sur la ligne de corner, il centre fort et de la tête un attaquant coupe bien la trajectoire (3-0).
L'addition est lourde, la mi temps finira par 2 ou 3 frappes non cadrées de benjamin de 25m.

La 2eme partie ne sera pas mieux, car l'équipe va encaisser au bout de 10mn un 4ème but, sur pénalty suite à une incursion axiale du trés bon n°11 fauché par brice. Puis le 5ème but sur un centre de la droite il coupe de la tête en devancant tout le monde. Le 6ème but suivra je ne sais plus de quelle manière.
Le jeu de bezonnes s'est délité au fur et à mesure que le temps passe, le coeur n'y est plus et les jambes encore moins.

Conclusion: A l'image de certains clubs de ligue 1, ce n'est pas la qualité individuelle des joueurs qui est manquante car certaines phases de jeu sont tout à fait bonnes, mais plutot l'agressivité défensive et offensive (l'arbitre a du siffler 2 fautes ?!) car souvent les duels sont perdus d'un 5 cm mais ca suffit pour que le ballon rentre dans les filets. Par contre interdit de baisser les bras, car c'est en se battant, avec un mental de gagneur qu'on retrouvera des résultats à la hauteur de nos qualités car dans le sport comme dans la vie c'est ceux qui en veulent le plus qui sont les meilleurs, il n'y a pas de secret.

Par Philippe VIRENQUE