Un vrai combat
Ce match revêt une forte importance compte tenu du mauvais classement et du derby qui se profile.
Le 4-4-2 Bezonnois se voit confronter un 4-3-3 du côté de Villecomtal.
La 1ère période voit Villecomtal avoir globalement la main sur le jeu mais la défense de Bezonnes jugule bien les attaques avec un Nikos des grands soirs surmotivés pour l'occasion. C'est donc sur contre que les blancs sont dangereux avec Paul qui fait valoir sa vitesse dans l'axe.
C'est même les locaux qui ouvrent le score sur un coup de pied arrêté magistral de 40 mètres lifté de Benjamin.D dont le gardien apprécie mal et se fait lober. L'intention n'était pas de le mettre direct mais au second poteau avouera celui-ci. Les duels montent en intensité et les 3 attaquants jaunes se multiplient. C'est au départ d'une touche de la droite que l'arbitre accorde à tort aux jaunes que le 10 dribble dans l'axe des 20 mètres puis talonne pour le 9 dont le tir est dévié par Benjamin.D et bat Brice.
Le dernier 1/4 d'heure est clairement pour les jaunes avec des frappes puissantes à ras de terre sur lesquelles Brice montre tout son talent. Toutefois le score reste identique.
Deuxième mi temps, le match va tomber dans la médiocrité technique, avec un arbitre qui y participe, des fautes grossières non sanctionnés, des cartons jaunes pour le joueur blessé (Guibz) et des pénaltys suspects oubliés (Loic). La domination territoriale est en faveur des jaunes et Bezonnes ne fait que repousser péniblement les attaques, le 6 de Villecomtal est monstrueux, il est partout, en défense, en attaque, fait 3 frappes non cadrés, met un coup de boule sur corner et met KO Nikos. Pour autant les frappes les plus dangereuses vont être pour Paul, (lob raté tout seul face au gardien) et 3 têtes de Paul, 2 de Tanguy dans les 6 mètres pas assez appuyés pour tromper le gardien.
Mais le score va rester vierge dans cette 2ème période.
Conclusion: match très encourageant sur le plan de la combativité, un peu moins sur le plan du jeu. Deux points qui font quand même du bien au moral après deux défaites.
Par Philippe VIRENQUE