"THE TROPHY IS BACK"
L'objectif des dirigeants et des joueurs était sans surprise la victoire, en présence de notre sponsor historique, Christian BRALEY. Nous avions à reconquérir le trophée, perdu l'année dernière.
Une équipe mixte de l'ICB (I et II) prenait place hier sous les projecteurs du stade de Bezonnes. Les deux mi temps furent différentes, tant par les compositions que par le déroulement du match.
En première période, le jeu fut relativement équilibré : ST JULIEN dominait "des épaules", et se présentait toujours premier sur le ballon mais l'ICB se créait plusieurs occasions devant le but : surtout Rachad lancé par les milieux et Bertrand. Leur vitesse contrariait la défense adverse mais la finition faisait défaut.
De son côté ST JULIEN nous gênait par son impact physique (toujours premiers à la retombée du ballon) et leur défense très haute. Cependant, seules des balles dans le dos de notre défense furent utilisées comme offensives sans procurer des situations très dangereuses.
La délivrance vint après une attaque menée par Bertrand et Benoit. Le gardien prenait le ballon dans ses mains et voulu relancer proprement sur un défenseur. Malheureusement pour lui, JC le renard anticipa et intercepta le ballon pour lober (un peu involontairement) le gardien. 1-0. Seule ombre au tableau, la blessure de Philou (béquille).
En deuxième mi temps, avec l'entrée des jeunes "morts de faim" (Guigui, Compo, les frères Guibz) et des briscards affûtés ( Seb et Nikos). Le coktail fut assez détonnant : beaucoup de mouvements, de passes, de jeux en triangle. ST JULIEN en perdait son latin.
Lancé comme un lapin du Causse, et détalant tel un joueur du PSG qui aurait obtenu un juteux transfert à l'étranger, Bubu fit une cavale de 50 mètres, partant de sa position de libéro pour arriver devant le gardien, le fixer et marquer d'un bel enroulé en ayant éliminé 4 ou 5 adversaires. Quel but.
L'impact de nos attaquants et la solidité de notre défense fatiguait ostensiblement les bleus.
Mini Guibz et Guillaume sur de belles frappes, rajoutaient à l'addition déjà salée.
Par Jean-Christophe VIRENQUE