Combat sur la Taupinière !

Les anciens nous avaient prévenu, ce serait un "match physique".
Le rythme est dur a prendre pour bezonnes qui prend deux buts sur corner au bout de 20 minutes de jeu sans même avoir réussi à aligner 3 passes consécutives. Le constat est dur pour les bezonnois mais il faut se ressaisir, ce que fera l'équipe avec réussite. En effet, dans la seconde moitié de la premiere période, les visiteurs commencent par poser le ballon et construire. Pour autant, il n'y aura pas de véritables occasions au cour de cette mi-temps.

La seconde mi-temps reprend sur le rythme de la fin du premier acte. Bezonnes pousse et Pareloup s'essouffle. Benji Durand marquera deux buts sur coup franc direct. A cela s'ajoute un manque de réalisme qui aurait pu permettre aux bezonnayres de tuer le match. Henri par deux fois aurait pu conclure, mais une fois il se trouva un peu court pour reprendre correctement le ballon. Sa seconde situation dangereuse, une frappe dantesque devant le but du tibias péroné qui fini sa course proche du poteau de corner (désolé Henri, elle était trop belle cette frappe j'étais obligé de laisser une trace écrite de cet instant...). Ensuite Jerome, Polo ou encore Guillaume se heurtèrent au gardien adverse ou firent preuve de maladresse.
En cette fin de match Bezonnes se découvre pour prendre l'avantage et s'expose à des contres mais la défense et le gardien veillent au grain et repoussent toutes les attaques. La roublardise et l'expérience du vieux briscard de Brice positionné en numéro 6 a soulagé la défense. L'excellente technique de Seb a fait du bien dans la construction du jeux de même que les galettes distribuées par Benj D.
Notre gardien Brice Baudy n'aura en réalité pas été énormement mis à contribution au cours de ce match. Il a été nostalgique : "pendant 16 ans j'ai joué au foot (creusé des terriers) sur ce terrain" ;) !

On retiendra surtout la dernière heure de jeu sur le Nou Camp (Taupinière) de Taurines.
C'est une excellente mise en jambe pour les joueurs qui vont affronter Salles Curan en coupe des réserves.

Par Arnaud MALRIC